Carnet de voyage 4/4
>10h30: bouclage des valises. Je constate avec surprise que c'est le premier voyage ou je ne repars pas avec des tas d'achats futiles et inutiles! Pendant le séjour j'ai bien failli craquer au moins 4 fois pour un maillot, 2 fois pour un assortiment de pâtes colorées et de bouteilles de Limoncello imbuvable, 8 fois pour des masques de Venise à 80€ (vendus à Rome, va comprendre!), 3 fois pour une paire d'escarpins (juste parce que c'est l'Italie...), 1 fois pour un immonde t-shirt avec une inscription VESPA gravée sur la poitrine!
Ah si j'ai quand même acheté une chemise bleu d'homme, juste pour évacuer l'obsession du "qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre lundi matin pour aller bosser?!". Au moins c'est fait!
Ah si j'ai quand même acheté une chemise bleu d'homme, juste pour évacuer l'obsession du "qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre lundi matin pour aller bosser?!". Au moins c'est fait!
>12h: Visite du Colisée
>14h: dégustation de panino sous l'ombre d'un palmier dans le jardin en face du Theatro Del Opera en observant les danseurs sautiller en sortant de leur répétition générale.
>16h:Back to reality! Depart pour l'aéroport.
>18h40: premier vol raté pour cause de surbooking intempestif. Try again! Merci Jalouse, qui m'aide à supporter ces heures d’attentes à l’aide de news croustillantes.
>19h40 : deuxième et dernier vol AF raté aussi. La tension commence à monter sérieusement. J’en suis à ma 3eme glace de la journée, tout va bien !
Donc état des lieux : le dernier vol Air France est partit sans moi, ces cruchasses d’hôtesses italiennes n’ont pas du tout l’air de maîtriser la situation, un joyeux bordel règne autour du comptoir d’enregistrement et les esprits commencent à s’échauffer et le ton à monter ! Et moi madame, je dois être au boulot à 9h30 demain matin juste pour info ! Je suis au bord de la crise de larmes, vite une glace !
>20h : une glace, une étincelle d’intelligence et une hôtesse compétente plus tard je suis en stand by sur la liste d’attente du vol Alitalia, dernier vol de la journée à destination de Paris. C’est ma dernière chance, si je ne pars pas je suis bonne pour passer la nuit sur un siège d’aéroport avec mon Jalouse pour retenter ma chance demain matin à 7h20 ! Gloups !
>21h15 : Moult prières, crises d’angoisses, textos de paniques envoyés, petits airs faussement désinvolte en tentant de me plonger dans mon article en vain… Le verdict tombe enfin, mon nom est appelé, ma carte d’embarquement imprimée !
Pour une fois je suis sincèrement ravie de rentrer à Paris ! Ouf mon WE est sauvé !
Fuck dans le rush j’ai oublié mon Jalouse dans la salle d’embarquement !
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